Cyclisme Mondiaux - Evans: "J'y pensais depuis deux ans !"

Publié le par coquelicot93

"Une émotion incroyable" 

Vainqueur à domicile du Championnat du monde, dimanche à Mendrisio, Cadel Evans a conquis le titre majeur du cyclisme, quelques semaines après avoir raté le Tour de France. Le premier Australien à endosser le maillot arc-en-ciel savoure après des moments difficiles.

CADEL EVANS, quel a été votre geste après avoir franchi la ligne ?

C.E.: J'ai embrassé mon alliance. C'est une émotion incroyable de gagner ici. Il n'y a que trois kilomètres entre la ligne d'arrivée et mon domicile. Après tant de courses sans parvenir à gagner, je réussis tout près de chez moi.

Qu'avez-vous pensé des différentes attaques pendant la course ?

C.E.: C'est vrai qu'il y a beaucoup d'attaques, surtout de la part des Italiens. Heureusement nous étions bien représentés.

Votre victoire, aux yeux d'une partie des observateurs, passe pour être celle du cyclisme propre...

C.E.: Ce n'est pas à moi de commenter ce genre de choses. Cette victoire montre que je suis toujours là. J'ai été beaucoup critiqué par le passé, on disait que je ne gagnais jamais. Et voilà... j'en ai gagné une !

Le Tour de France a été une grande déception. Comment l'avez-vous surmontée ?

C.E.: Je pensais à ce championnat du monde depuis deux ans. Le Tour de France ne s'est pas passé comme je l'espérais, c'est vrai. Mais ensuite je me suis relancé par rapport à ce Championnat.

Vous vous sentez chez vous ici...

C.E.: Je suis Australien mais j'habite ici neuf mois par an, ma femme est originaire de l'autre côté de la frontière, mon entraîneur aussi.

Avez-vous craint Cancellara qui paraissait très fort ?

C.E.: Après avoir vu ce qu'il a fait aux JO (Pékin), j'étais sûr qu'il allait bien faire. Pendant la course, j'ai pu noter ses points forts et ses faiblesses à certains moments. Cela m'a donné un avantage. Quand il est très motivé, il peut faire des choses incroyables.

Avez-vous été découragé par la répétition des deuxièmes places ?

C.E.: C'est démoralisant quand on fait deuxième. Vous savez, la course est aussi difficile pour le deuxième que pour le vainqueur. Mais j'ai toujours regardé vers l'avant ! J'ai eu beaucoup de problèmes pendant la saison. Mais, aujourd'hui, j'avais la chance avec moi, la réussite. Je sais ce que c'est que de passer près d'une médaille au Championnat du monde alors que l'on se sent fort.


Source : AFP
 
annuaire de la Republique Dominicaine

Publié dans Cyclisme

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article